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Maria Callas agée de 24 ans qui se balade à Vérone, Place Bra.
Sur les traces de Callas à Vérone. Le endroits véronais où elle commença sa carrière, les lieux où elle vecut les moments les plus importants da sa vie sentimentale, où elle exprima son art du chant et son intensité expressive, ils sont encore là pour rappeler cette grande cantatrice; on peut les visiter soit dans la ville de Vérone, soit dans le térritoir.
Maria Callas arriva à Vérone au mois de Juin 1947. Elle vénait des Etats Unis et arriva d’abord à Naples En Amerique, après deux ans de refus, avait finalement rencontré quelqu’un qui avait compris sa valeur, qui avait pu entendre la puissance de sa voix: il s’appelait Giovanni Zanatello, il était un ténor véronais de soixante et onze ans, il ne chantait plus mais il était le Directeur artistique de l’Opera aux Arènes. Il cherchait un soprano pour l’opera Gioconda, et après avoir écouté la voix de Maria, il décida qu’elle était bonne et parfaitement adaptée au role qu’il cherchait. Il proposa aussitot à la jeune cantatrice un contrat pour les Arènes et elle accepta sur le champ. Le voyage de Naples à Vérone fut horrible et à peine débarquée, on lui vola tout. Le voyage en train de Naples à Vérone dura un jour, elle était harassée, mais heureuse car elle avait l’espoir que tout allait améliorer. Maria Callas allait avoir vingt-quatre ans. Elle n’était pas belle et vraiment grosse. Son visage était plein mais agréable et intéressant. Ses yeux très noir et expréssifs, sa poitrine génereuse, les anches et les jambs affreuses.
L’Eglise des Filippini. Le marriage de Maria Callas et Giovan Battista Meneghini fut célébré dans la Sacristie de cette église paroissiale, le 21 Avril 1949, à 4 heures de l’après-midi
Le premier évenement important pour Maria, dès son arrivée à Vérone, ce fut le rencontre avec Giovanni Battista Meneghini, celui qui aurait changé sa vie, et aurait donné un tournant decisif à sa carrière.
Il se rencontrèrent Piazza Bra, au Restaurant Pedavena, où elle dinait avec beaucoup de personnes qui s’occupaient de l’organisation théatrale. Lui était agé de cinquante-deux ans,, célibataire et proprietaire de douze usines de briqueterie qui employaient beaucoup d’ouvriers, mais il avait aussi une grande passion pour l’opera lyrique et s’intéressait activement de l’organisation des spectacles aux Arènes
Il ressentit pour la jeune femme une vive attraction et decida de l’aider.
Il s’occupa d’elle en prenant ses frais en charge, en payant l’Hotel Accademia, où elle vivait, a fin qu’elle pouvait s’occuper seulement de pérfectionner sa voix et sa profession. Maria Callas eut des grands avantages de la frequentation de Meneghini, et, plus que ça, elle finalmente se sentait aimée et soignée.
Ils tombèrent amoureux l’une de l’autre.
Le 2 Aout 1948 Callas débutait dans la Gioconda, dans ce grand thatre en plein air qui sont les Arènes de Vérone.
Tout était magique, le public, les applaudissements, cette atmosphere particulière, à la fois tendue et exaltèe, tout cela avait lui procuré une grande satisfaction et une joie profonde.
Le “cigne” allait prendre son vol, bientot elle aurait été simplement “ la Divine”
Bientot Maria alla de triomphe en triomphe, mais elle n’avait qu’un reve: se marier. Dévenir la femme de son “Titta” diminutive pour Giovanni Battista.
Elle y reussit deux ans après son arrivée a Vérone. Ils se marièrent le 21 Avril 1949, à 4 heures de l’après midi, dans la sacristie de l’église paroissiale des Filippini. Outre les époux il n’y avait que les deux témoins le pretre et le sacristain.
Il avait été compliqué ce marriage, car il fallait avoir les documents. Elle était citoyenne americaine et apparténait à l’église ortodoxe. Maria était très croyante et avait une devotion particulière pour la Vierge, donc le marriage à l’église était pour elle une chose très sèrieuse. A’ cette époque, avant le Concile Vatican II, était difficile, pour un catholique, d’obténir l’authorisation d’épouser à l’église une femme de religion orthodoxe.
Il fallut deux mois pour organizer ce marriage, et finalement ils reussirent.
La “villa” de Sirmione où Maria Callas allait se relaxer pendant l’été
Leur maison, un apartément via Leoncino, à Vèrone, est encore signalée aujourd’hui par une plaque, tandis que la maison de la famille Meneghini, où ils allaient de tants en tants pour se relaxer loin de la foule, est à Zevio, quelques kilomètres de Vèrone et une autre belle maison était à Sirmione sur le lac de Garda. Les annèes que Maria vecut à Vérone furent les plus heureses de sa vie. Ici elle trouva le sentiment et la protection don’t elle avait bésoin pour épanouir et dévenir la inoubliable cantatrice que le mond entier connais.
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